Hold-up à l’alsacienne.
Avant dernière rencontre de la saison et toujours à la recherche, à la recherche de quoi au fait, tiens j’ai oublié, ah si bonjour, M. Alzheimer. Tiens revoilà Diego qui se tape l’incruste mais c’est pas grave car ce soir, on a besoin de toi. Pourquoi je parle de Alzheimer ? Ah oui cela me revient, c’était lors de ma première rencontre. Frappé d’amnésie profonde, incapable de me rappeler le moindre geste pongistique, figé à la table et figé tout court, une loque humaine et encore je suis gentil avec moi en utilisant le qualificatif d’humain. Un comportement inqualifiable qui mériterait l’opprobre du club, et de la région. Après avoir humilié le captain mais en fait il n’a pas besoin d’aide pour cela, passons à la suite. Avant cette rencontre, l’équipe adverse était juste avant nous au classement et un petit hold-up était largement à notre portée. Malgré le faux pas du captain tout était encore possible. Chacun fit de son mieux pour engranger des points même le captain qui voulait se racheter mais trop tard mon vieux, une loque tu fus, une loque tu resteras. Une fois de plus, égalité parfaite avant les doubles. Choix cornélien, tenter le bluff pour la gagne des deux doubles ou jouer la prudence et c’est la prudence qui l’emporta. Retour des simples et la mommie’s toujours immaculée de ses blanches bandelettes, étincela une fois de plus ou éblouit son adversaire. Captain en rédemption assura le nul. Deux rencontres à jouer et un point à prendre, on peut compter sur Zorro et le pêcheur devant l’éternel qu’est Jacky. On ne fut pas déçu du spectacle (ou pas). On avait tout d’un blockbuster, d’ailleurs la MG a déjà signé pour les droits. De la tension, des rebondissements, de l’espoir, de l’acharnement, de la ténacité et au bout du compte, de la déception. Eh oui, ç’est là que le hold-up s’est joué. Un nul de plus avec le captain et nous pouvons toujours passé devant eux lors de la dernière rencontre pour réussir enfin notre hold-up. Merci à Die(é)go d’avoir sacrifié sa révision d’allemand pour nous accompagner mais pour de l’allemand, est-ce vraiment un sacrifice ?
