LE MYSTERE DU CAPTAIN FRAPADINGUE
Semaine difficile pour le Captain après la défection (non ce n’est toujours pas une courtoisie canine) de Serge appelé au Cern de Genève pour la recherche de l’ultime bulle de bière. Grosse erreur, quelle idée de mettre un type bourré…..de prothèses à proximité d’aimants les plus puissants du monde. Actuellement, notre Serge est collé à la paroi et les scientifiques s’interrogent; soit le démembrer sur place soit arrêter le synchrotron pour un coût exorbitant et un temps perdu pour la recherche. Visiblement notre Serge va passer un mauvais quart d’heure.
Retrait également de notre mommies pour raison médicale. Ayant raté son traitement fongicide bicentenaire de ses bandelettes, cela n’a pas manqué, attaque fongique de grande ampleur. On totalise au moment ou j’écris ces lignes, environ 90 espèces et cela n’est pas fini. Un myciculteur l’a déjà contacté pour faire affaire.
Donc nous n’étions plus que trois, il nous fallait un joueur qui avait les capacités physiques de Serge et l’extraordinaire zénitude de la mommies (tiens, cela me rappelle 2011). Cette homme providentiel se présenta lors du dernier entraînement. Cette homme, bien sur c’est Manu, le joueur qui permis à notre captain d’être une fois dans sa vie devant les sunligths spongistiques en devenant champion d’Alsace. De temps en temps, cela fait du bien au moral de se rappeler de ces moments rares.
En début, je ne compris plus rien, on m’avait changé mon Manu. C’était quoi cette être de gentillesse qui donnait tout à son adversaire. J’avais devant moi une composition parfaite de l’abbé Pierre cloné à un Bisounours avec une accréditation de l’Abrapa. Sa dernière rencontre fut du même acabit sauf que là, l’enjeu était tout autre. Après les doubles, il nous fallait un point pour la victoire et le spectre d’un retour de nos adversaires planait sur nos chères têtes blondes (ou grise, c’est selon l’angle de vision). Match perdu sur la table d’à côté pour Christian, deux matchs derrière pour rattraper, c’était pas gagné avec Jacky et surtout le captain en bourreau ou sauveur. Donc pas le choix pour Manu, il fallait qu’il gagne.
A oui au fait pour le titre, le mystère du Captain reste entier, après avoir perdu ses deux premières rencontres, nous en sommes au match couperet. No problemo, les deux premiers sets remportés avec maestria, nous en sommes à 10/4 au troisième. Un point à gagner avec cinq balles de matche. Et là, l’incompréhensible, le mystère Captain Frapadingue agit. Les experts sont toujours entrain d’analyser la vidéo et le scanner.
Un regard absent, les jambes flagellantes, un rictus venu du fond des ages. Il n’y a plus de pilote dans l’avion, l’adversaire avait la possibilité de rater un service, un retour de service, que nenni, une remontée fantastique et notre Captain obligé de jouer la 5eme. Une reconnexion de neurones, les membres répondent enfin. Que cette victoire fut laborieuse mais l’essentiel comme dirait mon pote Coubertin c’est de gagner. Un final autour d’une table avec la 5 et notre président adoré (slurp, la lèche cela ne fait de mal qu’a la langue) et hop au lit.