TIC TAC TIC TAC par Pascal H
Enfin la rentrée, la Drink-team presque au complet. Eh oui, notre momie’s n’a pu nous accompagner car il recherche quelques vertèbres perdues dans le désert de Sinaï. Mise à part les bobos quotidiens d’une équipe de dinosaures, le moral était au beau fixe pour cette entame de saison et à la Saint Jean pulvérise ton adversaire.
Première rencontre pour le captain qui pour ne pas perdre son statut de boulet, dut batailler comme un hussard sur un toit glissant pour offrir le premier point. Jacky ne put que contempler les balles qui fusaient de toutes parts. Serge le bio-mécano de nouvelle génération après sa centième greffe, nous laissa dans un sentiment mitigé quant à l’efficacité de son opération. A Cri-Cri de recoller au peloton et le bougre, il l’a fait sans coup férir euh rire quand même. Eros un jour, Eros toujours. Le nouveau Cri-Cri d’amour est de retour avec tous ses atours. Oui je sais, ce terme s’applique plus à la gente féminine mais notre Cupidon sait jouer de tout cela pour arriver à ses fins. Nouvelle égalité. Jacky, l’homme venu de nulle part, Pfettisheim c’est nulle part non ? Nous subjugue et nous menons. Captain insignifiant et nouvelle égalité. Après quelques ajustements, Bio-éthanol retrouve sa hargne. Petite pause pour Cri-Cri qui ne trouve pas mieux de compter fleurette à une sylphide que de jouer, encore une perfidie de l’équipe adverse. Nouvelle égalité avant les doubles. Choix crucial pour le captain, jouer la gagne sur les deux doubles ou assurer un point, allez soyons joueur, tentons le diable. Grave erreur de discernement, le double 1 inexistant pour le double 2, là c’est du lourd et je ne pèse pas mes mots tellement c’est énorme. Mathématiquement, victoire possible et égalité au pire. Quelque peu malmenés durant les quatre premier sets, Nos muppet show Statler et Waldorf écrasent effrontément leurs advesaires. 8/2 puis 10/5, une erreur, un mal entendu, un filet, un coin de table et c’était plié. Mais la malédiction de la momie’s absente allait frapper fort. Tel un métronome qui égraine inlassablement les points du déshonneur ; on pouvait entendre dans la salle, tic-tac 10/6, tic-tac 10/7, tic-tac 10/8 oui je sais c’est long mais c’est pour bien vous faire comprendre ce que l’on a vécu sur le banc, tic-tac 10/9, tic-tac 10/10 mer.. crot.., les sagouins, ils égalisent, tic-tac 11/10, allez les vieux, un sursaut d’orgueil, tic-tac 11/11, tic-tac 11/12, tic-tac………les bras m’en tombent, les mots ne peuvent plus sortir de mon organe buccal. Pour faire court, Cri-Cri et bio-masse se rachetèrent, Captain et Jacky ne purent que laisser la victoire à nos adversaires. Fin de soirée à la Victoire amère.