J5-D3-KESKASTEL1 vs SUSTT7 : 7-7

Keskastel un dimanche matin ou Valentino, le tombeur de ces joueurs

Suite à une défection massive de nos joueurs, décimés par une grippe diplomatique, nous fîmes appel à une recrue prénommé Valentin ou Valentino. Enfin du soleil sur la route qui nous même au fin fond de l’Alsace, pas de pluie, pas de neige, pas de corbeaux seulement des hardes de chevreuils qui nous regardent filer vers notre destin. De bonne augure pour un dimanche matin. Accueil toujours aussi chaleureux, faut dire que comme il y a peu de monde qui va les voir, les pauvres erres qui s’égarent dans leur contrée, sont forcement bien accueillis. Petit bémol tout de même, pas d’apéro d’avant match, bon à 9h00 on comprend mais de petits pains, là aussi une excuse, la boulangerie habituellement ouverte à notre venue, c’est à dire tous les deux ans été fermée pour cause de retour difficile du Racing la veille. Le temps de déverrouiller les articulations et le Captain Frapadingue ne vit pas sa première rencontre. Cri-Cri d’Amour de retraite, toujours aussi impassible. Jacky en convalescence et au tour de notre recrue. Démarrage difficile, reprise en main et l’espoir est au bout de la raquette mon gars. Ben non, il faut du suspense, donc on va au bout et là, la grâce, il avait un petit je ne sais quoi qui entraîna son adversaire vers une défaite annoncée (ou pas). Petite pause pour Cri-Cri et au tour du Frapadingue de service. Je sens que cette partie a une importance primordiale et c’est avec beaucoup d’appréhension que je démarre cette partie. Mazette, rien dans les jambes, un déplacement de gastéropode après une opération de castration, rien dans les bras, des mouvements qui brassent uniquement l’air sans atteindre la moindre balle, rien dans la tête, euh là pas de commentaire c’est comme d’hab. Jacky pressé d’en finir, faut dire qu’il a un repas et qui doit être à l’heure sinon pas de dessert. 4/3 avant les doubles, ça sent le pâté lorrain mais c’est sans compter sur notre Valentino avec un grade de semi-tombeur. Début tonitruant, rien à dire, il tient son adversaire par les c… Puis absorbé par un trou noir qui passait par là, souvent en cette période à Keskastel le dimanche matin, Valentin ne devint qu’un pantin, manipulé par l’horrible vision de la défaite. Mais ce n’était qu’une stratégie, comme les héros des Comics, on laisse l’espoir à l’adversaire, de la dramaturgie aux spectateurs et là, on se relève pour parachever une victoire inscrite au départ sur les flancs de l’olympe. Double égalitaire et on peut entrevoir au moins le nul. Jacky sur l’insubmersible, raté. Captain au rachat et nouvelle égalité. Cri-Cri déjà dans ses projets de nouveau retraité, se fait euh nous fait peur avant un ressaut, un sursaut, une atomisation et nul assuré. Alors mon gars, tu as la victoire de l’équipe sur tes frêles épaules, ça fait quoi ? Une pression trop grande, 300 bars environ et notre Valentino finit en Valentin. Bref, un nul inespéré grâce à Valentin, une défaite assurée grâce au Captain, un bon dimanche matin quoi. Un grand merci à Valentin de nous avoir secourus à la dernière minute et avec brio, ce qui ne gâche rien.
Pascal H.

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